Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...

10h42, l'avion se dirige vers la piste d'envol. Les enfants sont excités :

- Tu sais pourquoi on doit manger un chewing-gum quand on décolle ?

- J'ai peur de se cracher.

- Là on va décoller !

- Non, il faut d'abord qu'on atteigne les 300 km/h

- Là-bas, un avion qui décolle en même temps que nous ..

- Air crash

- Vite mon appareil, je vais filmer un peu.

- Oh,...On s'arrête.

- On doit attendre notre tour.

- Vous avez vu, il y a deux réacteurs ?

- Ah..c'est parti.

- Attention, accrochez-vous.

- Ouille, ça fait des papilles dans le ventre.

- On est dans les nuages !

- On est au paradis !

- On se croirait dans stars Wars.

- On se sent tout petit .

Tout petit, nous l'étions tout à l'heure à la sécurité : Félix, Matthias et Léa sont fouillés parce qu'ils bisent au portique. Nolan, Lucien et Neil ont dû ouvrir leurs sacs pour qu'ils soient fouillés (une paire de ciseaux confisqués - Neil - et une bouteille vide que le contrôleur remet dans le sac) Juste une fausse alerte pour Lucien.

Tout ça après que nous ayons dû nous-même enregistrer nos bagages. Pas si confortable de voyager. Enfin sauf si on veut kidnapper des enfants : pas une seule fois on ne nous a demandé ni les cartes d'identité, ni les autorisations parentales de quitter le territoire belge.

Et avant ça, aussi, nous avons failli ne pas partir. Samedi, minuit moins dix, Michèle vérifie que tout est en ordre avant de partir : horreur, sa carte d'identité n'est plus dans son portefeuille. Vite se souvenir où elle l'a oublié. Vendredi, chez le médecin. Coup de téléphone chez le docteur mais la messagerie ne lui donne que le numéro des urgences. Michèle se dit qu'elle pourrait risquer d'aller jusque chez le docteur, au pire elle sera devant une porte close au mieux une petite lumière indiquera que le médecin ne dort pas encore et elle pourra essayer de frapper à sa porte. Au moment où elle gare sa voiture sur le parking, le docteur sort de chez lui pour reconduire un invité, la voit et court chercher la carte d'identité. OUF. Si Michèle n'avait pas pu partir, personne n'aurait pu : Vincent n'aurait pas pu accompagner seul les 9 élèves volontaires pour ce voyage en Suède.

Revenons à notre avion. Après deux heures de vol sans histoire, l'avion atterrit à Stockholm. Nous devons descendre sur le tarmac d'envol et nous rendre à pied jusqu'à la salle de distribution des bagages. C'est une toute petite salle. Après avoir récupéré chacun sa valise, nous partons en quête d'un snack où prendre un repas léger avant d'aller dans le centre : un seul resto au milieu d'une salle si petite que nous frôlons au passage les personnes qui se rendent au scan de la sécurité pour s'envoler vers d'autres destinations.

Ce n'est pas le gros aéroport de Stockholm mais un plus petit, un peu comme notre Brussels-South en Belgique. Un quart d'heure de bus et nous voilà dans le centre de Stockholm. Vincent dirige toute la bande à travers les ruelles jusqu'au métro, puis à travers le parc jusqu'à l'auberge de jeunesse où nous passerons la nuit. Quelle mémoire ! Nos nous arrêtons pour admirer les chutes de stalactites qui tombent des rochers et faire une bataille de boule de neige (ici on peut, la neige est bonne : poudreuse et légère mais collante).

Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...
Bien arrivés à Stockholm...

Les enfants s'installent dans leurs chambres pendant que Michèle et Vincent "travaillent un petit peu". Tout le monde se retrouve enfin pour aller dans le centre, faire une petite découverte dans le noir (la nuit est déjà tombée alors qu'il est à peine 17h) de la ville et chercher un petit resto sympa pour souper. Le métro est rapide, clair et il y fait très calme. Les trottoirs sont étroits et en pente douce vers la rue. Nous glissons plusieurs fois sur la neige fondue qui recommence à geler avec les températures négatives qui reviennent. Les gardes du palais royal nous crient "stop" quand on s'approche de trop pour regarder ou parce qu'on avait l'espoir de pouvoir se faire prendre en photo à côté d'eux. Rien qu'un espoir ! Le lac sur lequel se trouvent les îles sur lesquelles nous nous promenons est gelé et plein de neige par endroit ou en dégel avec des grosses plaques de glaces qui flottent sur l'eau là où le courant est plus fort.

Sur une place, une patinoire a été aménagée. Les Suédois patinent depuis qu'ils sont tout petits, pas étonnant qu'ils le font si bien. Nous trouvons enfin un petit resto sympa. Pendant que nous mangeons des personnes s'accumulent juste à côté de notre restaurant. Ils sont maquillés, déguisés, ils portent des drapeaux. Il y en a même deux qui sont à cheval. Deux hommes font de la fumée. Juliette et Thomas ont peur d'une attaque. Tout le monde est attentif. Tout à coup, toute cette masse de personne se dirige vers le haut de la rue, en gesticulant et brandissant haut les drapeaux derrière les deux dames à cheval. Quand ils redescendent pour reprendre la même scène, nous comprenons qu'ils tournent probablement un film. Ils ont recommencé la scène 5 fois pendant que nous étions là. Les premières fois la caméra était en haut de la rue, puis nous l'avons vue, montée sur un petit quad, faire un travelling pendant que la foule en délire montait pour la cinquième fois la rue en gesticulant.

Nous les avons quitté pour rejoindre l'auberge, ses douches chaudes et ses lits accueillants !

Tag(s) : #Erasmus
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